Ce mercredi 26 Juin, à 5 mois jour pour jour de la première de Siddhartha L’Opéra Rock au Dôme de Paris – Palais des Sports, et à tout juste 48 heures de la sortie du très attendu album studio du spectacle, Inca a reçu ToïToïToï pour une interview intimiste. Une occasion unique de revenir avec lui sur les étapes importantes des mois passés, et d’évoquer celles qui arrivent désormais à grands pas.
Bonjour Inca, et merci de nous recevoir aujourd’hui.
C’est avec plaisir que je vous retrouve.
C’est notre seconde rencontre, après celle d’août dernier (Retrouvez ici l’article correspondant) où nous avions pu échanger sur ta carrière solo, la sortie de ton EP Je me sens Vivant, le JMSV Tour, et où tu nous avais dévoilé en exclusivité que tu incarnerais le rôle titre dans SIDDHARTHA L’OPERA ROCK en Novembre 2019 au Palais des Sports. Et c’est pour parler de cette belle aventure, qui continue de s’écrire, qu’on se retrouve aujourd’hui.
Siddhartha L’Opéra Rock est un projet qui me tient énormément à cœur, parce qu’il me parle dans ma spiritualité comme dans ma philosophie de vie. Il est important de pouvoir m’investir émotionnellement, humainement, artistiquement. Siddhartha L’Opéra Rock est une formidable aventure humaine avant tout.
Il s’est passé de très belles choses depuis ces derniers mois, et on aimerait les évoquer avec toi. Commençons peut-être par le tournage des 2 clips auxquels tu as participé. Nous avons eu le grand privilège de voir le tout premier, tourné en Corse : Seras-tu fier ? Un vrai petit bijou. Peux-tu en dire plus pour celles et ceux qui brûlent d’impatience de le découvrir ?
Il fallait de beaux clips vidéos pour présenter le projet. Nous sommes effectivement d’abord partis en Corse, une destination qui me tient tout particulièrement à cœur, parce que je suis un enfant du sud. Vous le savez, je viens de la Méditerranée. Quand on m’a dit on va tourner en Corse, j’ai dit « super idée, très bon choix » ! Et le tout s’est déroulé dans une très bonne ambiance. L’équipe de production, comme toute celle qui nous entoure, met vraiment l’humain au cœur de ses préoccupations premières. C’est un très beau clip, avec de magnifiques images, illustrant le besoin de reconnaissance du père. Mais ce n’est pas ce clip qui sortira en premier, il va falloir encore patienter…
Crédit Photo : Philippe Frétault
Le second, la vie m’attend, a été tourné en Andalousie. Nous avons bien sûr pu voir sur la page officielle du spectacle et sur tes comptes quelques photos. On le devine plus coloré, à l’image du costume que tu portes, en lien avec la thématique de la chanson. Tu veux bien, là aussi, nous en dire un peu plus ?
Effectivement, la vie m’attend va mettre en lumière le parcours de Siddhartha, depuis son statut de Prince, dans son Palais, jusqu’à la conquête de la liberté et l’envie absolue de découvrir le monde. Ce clip sera le premier à être diffusé et constituera aussi le tout premier single de L’Opéra Rock.
Crédit Photo : Philippe Frétault
On sait qu’il y en eu un troisième de tourné, sans ta présence cette fois, au Portugal (à Sintra) : Peut-être, interprété par Julien Arcuri et Mélissa Forton. Celui-là aussi, on a hâte de le découvrir !
Il sera tout aussi beau que les deux autres ! Et, je peux vous l’annoncer, ce sera le second clip à être diffusé.
Crédit Photo : Philippe Frétault
Et bien évidemment, il y a eu le fabuleux showcase à la Cigale le 12 Mars dernier. Nous y étions, et nous avons vécu un vrai grand et beau moment. Intensité des interprétations, portée des messages, formidable harmonies vocales qui nous ont laissés sans voix. La marque d’un travail déjà très abouti et d’une rare qualité.
La troupe était pour la première fois réunie devant une toute petite partie de son futur public. Nous avons vécu cette magie, et il semble qu’elle était toute aussi présente au sein de la troupe que l’on sent déjà particulièrement unie. Comment as-tu vécu ce premier contact avec le public dans la peau de Siddhartha ?
C’était beaucoup de pression, il faut bien l’avouer. J’ai, pour la première fois, la responsabilité d’un premier rôle. Je n’ai encore jamais vécu cette expérience. J’ai été, comme vous le savez, Méléagant sur La Légende du Roi Arthur, qui faisait partie des seconds rôles. Rien que le fait de me dire qu’il va falloir que je prenne la responsabilité de garder le cap sur scène, c’est un grand défi pour moi. Mais il y a cette magie que rend possible ce genre de spectacle. C’est la passion qui s’exprime.
Je ne connaissais pas encore toute la troupe, mais tout de suite, il y a eu cette énergie collective et des liens forts qui en ont fait une famille. comme si on se connaissait depuis des années et qu’on avait partagé plein de scènes ensemble, alors qu’on commençait juste à se découvrir. C’est vraiment quelque chose de très, très rare. On doit cela, je pense, au choix même des différentes personnalités qui composent cette belle troupe. Je pense que la production a cherché, dès le départ, à faire en sorte qu’une réelle cohésion soit possible entre tous.
Fred Juarez, le Producteur Musique du spectacle, qui nous accompagne lors de cette interview, renchérit alors :
Fred Juarez : Il faut le noter, dès le départ, toute la troupe s’est mise derrière INCA. Ils ont reconnu tout de suite le Bouddha, ils ont reconnu l’expérience qui est la sienne, et ils l’ont suivi. Il y a un phénomène qui s’est passé et qui a fait qu’il a été naturellement le leader de cette troupe. Et de son côté, il a été bienveillant envers eux. Et tout de suite, tout le monde s’est dit allez, on est une famille, on est ensemble, et c’est INCA qui va être notre guide à tous.
INCA : C’est ça qui est fort, qui est beau : le partage !
Fred Juarez : Tout le monde s’est mis au service de L’Opéra Rock.
Crédit Photo : Philippe Frétault
Crédit Photo : Philippe Frétault
Il y a également eu ce formidable voyage, quasi initiatique, que tu as fait en Inde et que tu as relayé sur les réseaux sociaux avec le hashtag #Incasurlaroutedubouddha. Une manière de s’imprégner totalement du personnage que tu vas incarner. Tu as visité des lieux mythiques et emblématiques comme Bodhgaya, connu pour être le lieu où Siddhartha Gautama a atteint l’illumination et l’état de Bouddha, ou encore Agra et le sublime Taj Mahal…
Que retiens-tu de cette expérience, et crois-tu que cela t’a déjà permis de donner une nouvelle inspiration à ton interprétation à venir ?
Un voyage sur les pas du Bouddha. Ce voyage n’était pas prévu au départ, et finalement, je me suis dit, c’est le meilleur moment pour partir. Cela faisait des années que je voulais découvrir ce pays. Je me suis rendu très souvent en Islande, comme vous le savez, et d’autres destinations. Je me suis dit, tu as le spectacle en fin d’année, tu ne peux pas passer à côté, c’est vraiment le moment où jamais. Et ça a été la source de nombreuses révélations.
Dans tout rôle, que ce soit Siddhartha, comme Méléagant, il y a une préparation psychologique en amont qu’on se doit d’avoir. C’est le travail d’un comédien, d’un acteur, qui doit s’imprégner entièrement, profondément, de son personnage. Le chanteur est un peu mis de côté dans cette préparation. Il faut vraiment capter tous les ingrédients qui vont faire qu’on va se rapprocher le plus finement possible du personnage. Ce voyage en fait bien évidemment partie. Non seulement en ce qui concerne la connaissance du personnage, mais aussi parce qu’il permet d’aller dans les lieux mêmes où il s’est rendu, où s’est construite l’Histoire. C’était très important pour moi.
Se retrouver soi-même à Bodgaya, là où Siddhartha a atteint l’éveil au pied de l’arbre, quel meilleur moyen pour incarner ensuite ce personnage historique ? Un voyage symbolique et comme vous l’avez dit, initiatique. C’était important pour moi. C’est ma nature aussi. Quand je m’investis dans quelque chose, je le fais entièrement, et encore plus quand ce quelque chose me parle autant que l’histoire de Siddhartha. Car a travers elle, on parle de la nature humaine, de l’Homme en général. C’est tout cela qui va être exprimé aussi dans ce spectacle.
Crédit Photo : Page Facebook INCA
Crédit Photo : Page Facebook INCA
Et bien évidemment, il y a la sortie, dans deux jours, de l’album studio de Siddhartha L’Opéra Rock que nous avons eu l’immense privilège de pouvoir écouter en avant première.
12 Chansons, dont certaines encore inédites, même pour ceux qui ont eu la chance d’être présents au showcase. Des voix magnifiques, des lignes mélodiques riches et audacieuses, des textes finement ciselés, des chœurs puissants, de l’émotion et des thématiques universelles… Un magnifique album, vraiment.
L’attente est grande du côté du public, et l’impatience toute aussi présente du côté de la troupe.
Peux-tu nous parler de tes chansons coups de cœur de l’album, que tu les interprètes en solo ou en duo ? Et la raison de ces choix. On a conscience que c’est une question très difficile !
Effectivement, c’est une question très difficile ! Vraiment très difficile, parce que toutes les chansons de Siddhartha expriment un sentiment particulier ou une expérience humaine différente. C’est compliqué. Mais je dirais La vie m’attend. Et pas seulement parce qu’il s’agit du premier single. Je suis à un moment de ma vie où ce texte me parle complètement. Parce qu’effectivement, la vie m’attend. J’ai 34 ans, je suis toujours autant rêveur que petit, je n’ai pas perdu cette magie, et j’espère bien ne jamais la perdre. La vie m’attend, c’est ce qui exprime sans doute le mieux ce que je ressens dans mon âme et mon cœur.
Votre Temps est aussi une chanson exceptionnelle. Elle reprend justement tout ce que Siddhartha a pu apprendre au cours de sa vie, tout ce qu’il a compris. Et c’est cela qu’il transmet au Monde. Le texte est magnifique, la musique est magnifique. Je suis honoré et vraiment très heureux de pouvoir interpréter une si belle chanson, surtout pour le final. Cela va être grandiose.
Et quand on imagine le nombre de chansons qui nous attendent encore, s’agissant d’un Opéra Rock, nous, on se frotte les mains !
Crédit Photo : Philippe Frétault
En août dernier, tu nous avais parlé de la belle opportunité d’avoir fait partie de l’aventure de La Légende du Roi Arthur, mais aussi de la nécessité ressentie (et légitime) de renouer avec ta carrière personnelle, ce que tu as fait de la plus belle des manières depuis.
Tu vas repartir vers une vie de troupe, qui va nécessairement conduire à mettre de côté temporairement ta carrière solo.
Mais n’est-ce pas un nouveau défi que tu as décidé de relever aussi parce que l’histoire même de Siddhartha est porteuse de valeurs universelles que tu partages et défends, comme tu l’as déjà évoqué depuis le début de cette interview ?
Complètement !
Et il y a aussi le fait qu’avant, j’ai fait Méléagant. Qui est parti dans une sombre folie, faisant de lui un dangereux psychopathe. Il incarne les pire sentiments humains qu’on puisse connaître, du fait de son égo. Et c’est bien évidemment tout l’inverse avec Siddhartha.
Ils ont, pour ainsi dire, le même destin au départ. Ils sont tous les deux Princes et ils subissent les injustices de la vie. Je ne vais pas tout raconter ici, il faudra bien sûr venir voir le spectacle. Mais je me reconnais dans tout cela. J’ai un eu un parcours qui n’était pas facile, et ces histoires me parlent particulièrement. C’est génial de pouvoir vivre ça.
Le groupe, les troupes, c’est une énergie qui est fabuleuse. Pouvoir partager cette passion autour d’un si beau et grand projet que Siddhartha, c’est absolument génial !
Les prochaines étapes vont arriver très vite maintenant et s’enchaîner : Promo, premières répétitions, avant première au Sceneo de Longuenesse, avant d’intégrer le Palais des Sports. L’impatience de voir enfin le projet se concrétiser n’est pas trop débordante à présent ?
Oui, le compte à rebours a commencé, depuis quelques temps déjà, mais à présent, on le sent vraiment. La pression commence à monter. C’est un challenge, un défi. Ca n’est pas rien ! Encore une fois, j’endosse le premier rôle, et par là-même la responsabilité du sepctacle. Le Palais des Sports de Paris, dans une grande salle. Que je connais, certes, mais ça reste un défi.
Fred Juarez : Et avant même les répétitions, il lui reste encore de nombreuses chansons à recevoir, à travailler, à investir, à faire siennes.
Inca : C’est un énorme travail. Mais c’est tellement passionnant !
Crédit photo : Philippe Frétault
Siddhartha L’Opéra Rock, une famille, un spectacle, une aventure humaine, un monde de valeurs…
Choisis les 3 mots qui, pour toi, représenteraient le mieux le spectacle à venir. Tu pourras développer la raison de ces choix. On sait que c’est encore une question très difficile !
Effectivement, c’est encore très compliqué.
Le premier mot qui me vient à l’esprit, c’est évidemment l’AMOUR. Il va y avoir beaucoup d’amour dans ce spectacle. Cet amour qu’a défendu Bouddha et qu’il a transmis. Le plus beau des sentiments et la plus belle des énergies qui puisse exister.
Le deuxième, c’est PARTAGE. C’est un mot clé incontournable du spectacle.
Et le troisième, c’est incontestablement RESPECT.
Fred Juarez : Ce sont les mêmes valeurs qui unissent tous les membres de la troupe.
ToïToïToï : Nous l’avons indéniablement perçu lors du Showcase.
INCA : En effet, il y a une fusion naturelle. Et c’est très important. Le public sent tout de suite ce genre de choses. On ne peut pas tricher, surtout dans ce spectacle. Il faut être dans l’authentique, dans le vrai. En ce qui me concerne, Siddhartha, je ne vais pas l’incarner, je vais essayer de le faire vivre. Je veux disparaître derrière Bouddha, et que les gens ne voient plus Inca sur scène. Dans ce spectacle, ça sera mon défi personnel. Tout comme j’ai réussi à donner vie à Méléagant. Grâce ce rôle, j’ai compris que j’étais pas que chanteur et interprète, mais que j’étais aussi profondément comédien. Tous les soirs, j’avais cette sensation d’être Méléagant. Vivre cela en tant qu’artiste, c’est absolument incroyable. Et c’est ce que je veux atteindre sur Siddhartha !
Merci de nous avoir accordé ce temps.
Comme beaucoup de monde, nous avons hâte de venir vous applaudir sur scène dès le 26 Novembre.
Nous vous souhaitons, à toi ainsi qu’à toute l’équipe, plein de courage pour les semaines à venir. Et surtout de prendre un maximum de plaisir.
Rendez-vous en Novembre au Palais des Sports, à moins que nos routes ne se croisent à nouveau d’ici là…
Merci beaucoup à vous. Et à bientôt…
Interview réalisée à Paris le 26 Juin 2019
Merci à INCA, Fred Juarez, David Clément-Bayard, Antoine Markus et Philippe Frétault pour leur accueil chaleureux.
Pour conclure, nous vous laissons découvrir
le message d’INCA à votre intention…
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SIDDHARTHA L’OPERA ROCK
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