Déjà présenté le 9 Novembre dernier lors d’un showcase privé au centre nouvelle Athènes, Le Mur – le musical a retrouvé cette semaine le chemin des planches pour deux nouveaux showcases, publics ceux-là, au Théâtre 13 Jardin.
LE MUR
Livret et paroles : Vianney Descout
Musique : Léa Rulh
Mise en scène : Ned Grujic
Assistants de mise en scène : Giliane Beguin & Renaud Monthoux
Direction musicale : Simon Froget-Legendre
Chorégraphie : Eva Tęsiorowski
Direction d’acteur : Elise Boudoux d’Hautefeuille
Costumes et accessoires : Marie Lerebours
Coaching vocal : Edwige Chandelier
Création sonore : Lucas Froget-Legendre
Lumière et vidéo : Mickaël Armand
Sonorisation : Laurent Dujarric & Jules Moreau
Création vidéo : Antoine Bobbera
AVEC : Léa Rulh (Sarah), Tristan Garnier (Lukas), Victor Bourigault (Thomas), Théo Castro (Michael), Catherine Salamito (Silke), Emma Jouanic, Louis Buisset, Manon Finet, Rebecca Blardone, Sacha Poitevin, Sophie Maksimovic, Stanislas de Lachapelle, Thomas Fleury, Lucas Hoffmann, Maud St-Jean et Jules Moreau.
MUSICIENS LIVE : Simon Froget-Legrendre (claviers) ; Lucas Froget-Legendre (basse); Camille Grillon (guitare); Simon Lehuraux (batterie)
Voici un des teasers préparés par l’équipe du spectacle pour ces deux dates exceptionnelles
(vidéo facebook, pensez à activer le son manuellement si besoin)
SYNOPSIS :
Septembre 1986. Le mur de la honte se dresse au centre de Berlin.
Un groupe de quatre jeunes gens de l’Est, poussés par la nécessité, la peur, l’amour et la soif de liberté tentent de franchir clandestinement la frontière qui les sépare de Berlin-Ouest. Mais leur tentative tourne mal, et seuls deux d’entre eux parviennent à atteindre l’Ouest, tandis que les deux autres restent piégés à l’Est. Le mur s’impose alors entre eux : pendant que certains tentent de reconstruire leur vie à l’Ouest, les autres tentent l’impossible pour faire tomber la frontière qui les sépare.
Quand le mur tombe en Novembre 1989, ils sont devenus des étrangers.
Le terme de « showcase »a été choisi pour ces deux représentations car ce n’est effectivement pas encore le spectacle qui est présenté au public. Mais à la différence des autres showcases, on retrouve l’oeuvre interprétée dans son intégralité, avec déjà une mise en scène finement pensée, des chorégraphies très largement abouties, des costumes et quelques éléments de décors, dépassant en cela également la simple lecture.
Dès lors, on pourrait peut-être s’attendre à une sorte de frustration, mais il n’en est rien, tant la qualité est déjà au rendez-vous ! Et c’est même un euphémisme.
Vient maintenant un choix important, celui de vous en dire un peu plus sur l’histoire. Mais il serait dommage d’en dévoiler trop, sous peine de vous faire perdre l’intensité dramatique qui anime toute cette oeuvre, si habilement échafaudée par Vianney Descout qui signe là, et de mains de maître, un véritable petit chef d’oeuvre émotionnel.
Sachez toutefois que la relation qui unit ces quatre personnages à l’EST est en fait triple : nous y retrouvons une fratrie, deux amis inséparables et un couple. Et, vous l’aurez compris, lorsque deux d’entre eux réussiront leur passage à l’Ouest, ce sont ces 3 unions qui vont voler en éclats, chacun restant accompagné de celui avec lequel au fond il entretient le moins de relations. Et pourtant le temps passant dans ces univers si différents, de nouveaux liens vont finir par se tisser. Certains aboutiront à détruire définitivement ce que qui les unissait à l’Est, quand d’autres permettront de panser certaines situations douloureuses.
Voilà pour ce qui touche aux histoires dans l’Histoire. Mais tout est encore bien plus riche, avec la dénonciation de l’oppression et de la violence du régime communiste, la satire de la société de consommation et de ses excès, ou encore la lutte contre l’homophobie. le tout se mêlant et s’entremêlant pour nous plonger au final dans le grand tourbillon des sentiments. De quoi nous faire passer du rire aux larmes en moins de temps qu’il ne faut pour le dire.
C’est du grand art !
Les voix et les chœurs sont puissants et en parfaite harmonie, les nombreuses scènes de comédies criantes de réalisme et de vérité, les chorégraphies expressives et dynamiques. La mise en scène signée Ned Grujic d’une très grande finesse doublée d’une efficacité remarquable. L’habile utilisation de la projection vidéo, à l’époque de ces grands murs d’images qui nous font perdre l’essentiel, apporte une dimension esthétique incontestable sur certains tableaux. Et quel plaisir que tout cela soit accompagné par des musiciens en live !
Merci Catherine pour nos fous rire, merci Léa pour nos larmes, merci à tous pour votre énergie et votre talent mis au service de cette oeuvre remarquable et bouleversante de Vianney.
Vous l’aurez compris, c’est un IMMENSE COUP DE COEUR pour nous. Avec cette déception toutefois de se dire qu’on ne peut pas encore retourner le voir sur une grande scène. Alors ami producteur, s’il te plaît, « Ouvre les yeux, ouvre les yeux », et ne passe pas à côté de l’opportunité de permettre à se spectacle de se retrouver sur les planches pour y vivre le succès qu’il mérite tant.